Quelques réflexions à propos de ce site
Lorsque j'ai enregistré mon premier nom de domaine, il y a déjà bien des années, en vue de diffuser auprès de mes connaissances et amis le "Glossaire des mots vaudois" dont il est question sur le site apparenté (voir le module ci-contre pour y accéder), les choses n'allaient pas d'elle-mêmes. Il fallait louer à grand frais un espace d'hébergement d'une taille imposante, même pour des productions d'amateurs.
Aujourd'hui, il en va tout autrement: l'hébergeur de mes sites alloue, dans le prix de la réservation annuelle du nom de domaine (jeandadom.ch ou domnet.ch, une dizaine de francs par site) un petit espace permettant la réalisation d'une simple page de présentation.
Et j'ai trouvé que le challenge serait précisément d'arriver à loger un site complet dans un espace aussi restreint que 10 Mo. Imaginez: n'importe quelle photographie digitale non retravaillée fait généralement entre 4 et 5 Mo. Donc, en théorie, il y aurait juste de la place pour une page et deux images !
Ce challenge me rappelle aussi les débuts de l'informatique: sur les premiers ordinateurs destinés au grand public, comme le Commodore 64 : la mémoire réservée à la programmation des logiciels était si restreinte qu'il fallait programmer proprement, sans excès, imaginer les routines les plus économes et fabriquer ses propres algorithmes, notamment pour optimiser les tris des données. C'était ardu, certes, mais porteur de grandes leçons pour tout ce qui touche à l'économie de moyens.
De nos jours, les assistants disponibles dans toute installation informatique sont prêts à nous obéir au doigt et à l'oeil. On parle à sa tablette ou à son phone en posant une question et la reconnaissance vocale fait immédiatement son travail, présentant une ou plusieurs réponses à choix. La masse de données stockée sur des serveurs gigantesques dépasse toute imagination. Quelle évolution depuis cette époque de pionniers dont il était question précédemment ! Et il semble que c'est loin d'être fini.
De grandes interrogation toutefois : cette informatique toute puissante ajoute-t-elle vraiment sa pierre à l'édifice du bonheur ? N'est-ce pas plutôt une contrainte sous une forme déguisée ? Allons-nous continuer à réfléchir par nous-mêmes ? Que ferions-nous face à une panne géante et définitive de l'internet qui semble avoir déjà vampirisé une partie de notre travail, toute forme de commerce, tout moyen de paiement, toute source d'informations, tout contact dans un format moderne ?
Au fait, dans cette société pseudo-technologique, y a-t-il encore une authentique place pour l'humain ? Les sociétés oubliées de la prospérité, que l'on qualifiera aujourd'hui de "en retard", le sont-elles vraiment ?
Nous nous garderons de conclure, tout étant encore en mouvement.
Et si nous laissions le dernier mot à cet anonyme qui semble avoir beaucoup réfléchi à l'humanité et à ses travers. Qu'il en soit remercié !
- Le plus grand handicap, la peur.
- Le plus beau jour, aujourd'hui.
- La chose la plus facile, se tromper.
- La plus grande erreur, abandonner.
- Le plus grand défaut, l'égoïsme.
- La plus grande distraction, le travail.
- La pire banqueroute, le découragement.
- Les meilleurs professeurs, les enfants.
- Le plus grand besoin, le bon sens.
- Le plus bas sentiment, la jalousie.
- Le plus beau présent, le pardon.
- La plus grande connaissance, Dieu.
- La plus belle chose au monde, l'amour.
Mars 2024, jdd
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