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Zique et rezique !

Quand on aime la musique, c'est pour la vie. Au point qu'on a pris l'habitude de lui demander de nous accompagner jusque dans la mort. Ah ! une belle sortie d'existence sur un magnifique morceau d'orgue qui crache son souffle sonore à pleins tuyaux ! Est-ce qu'on en profite encore ? Mystère.

Mais restons plus terre-à-terre: on peut aimer la musique pour le plaisir de l'écouter, d'en faire, de la partager en la pratiquant dans une chorale au moyen de l'instrument le plus sensible qui soit, mais aussi probablement le plus difficile à maîtriser, à savoir la voix.


Dans le premier module de droite, sur cette page, je me suis permis de vous suggérer l'écoute de quelques morceaux qui, pour moi, ont été de magnifiques découvertes, si ce n'est pas de véritables révélations. Ne vous gênez surtout pas à cliquer un peu partout si vous voulez en profiter. Il ne se limitent nullement à ce que l'on appelle couramment "de la grande musique" mais ils nous invitent à explorer d'autres horizons, peut-être parfois insoupçonnés.


Et puis, dans le deuxième module de droite, je vous donnerai accès à un certain nombre d'enregistrements de mes différents claviers électroniques et à plusieurs de mes "compositions".

Tout ceci, j'en suis parfaitement conscient, reste au niveau du pur amateurisme et mon seul but est de vous faire profiter de la chance que j'ai eu de pouvoir pratiquer un instrument sans forcément à avoir à travailler péniblement et sans relâche tant il est vrai que j'ai appris très facilement la plupart des morceaux "à l'oreille", comme l'on dit. Quant à ma formation académique, acquise il y a fort longtemps auprès de l'Ecole sociale de musique à Lausanne, elle n'a duré que quelques années.


Mais j'avoue que je garde de mon apprentissage -ardu- du violon et, dans une certaine mesure de l'orgue un fort sentiment de reconnaissance d'avoir pu ressentir une pareille vibration tant pour l'instrument que pour la musique âprement étudiée. Aprement, car il est vrai j'ai toujours détesté le solfège sans arrêter de le pratiquer à travers mes logiciels musicaux. Je trouve ce système de notation compliqué et abstrait alors que, dans ma tête, tout prend place automatiquement à la vitesse de l'éclair, que je ressens intuitivement sur quelle touche de mon clavier appuyer, tandis que les accords me sont devenus si familiers que je n'ai plus à réfléchir pour les plaquer !


Mais tout ceci ne fonctionne que dans le cadre de la musique de variété, de bal, dans la chanson(nette) et dans le jazz. Il est bien clair qu'il en va tout autrement de la musique classique que je ne pratique généralement pas, à moins qu'elle soit le fruit de mon propre travail. J'apprécie et respecte bien trop ce qui a été écrit par les grands compositeurs pour m'attaquer à pareil défi. C'est la raison pour laquelle je laisse cela à ceux qui s'y consacrent avec sérieux, qui savent et qui peuvent le faire.


Enfin, dans le troisième module, je vous invite à faire une petite incursion dans l'univers des musiques du Monde. Nous y rencontrerons des manières parfois différentes de concevoir la musique. Et nous constaterons aussi que l'émotion et le plaisir d'une perception spontanée de ces cultures nous sont aussi accordés, indépendamment des mots que nous ne comprenons pas forcément, lesquels deviennent eux-mêmes musique.


Je vous souhaite de belles découvertes !
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Rédaction et photographies:

Jean-Daniel Domenjoz
Yverdon-les-Bains (CH)
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